Également connu sous le nom de styliste ongulaire, le métier de prothésiste ongulaire est un métier quasi indispensable aujourd’hui où l’apparence s’avère être un véritable et précieux outil de communication.

En quoi consiste exactement cette activité ? Quelles sont les formations inhérentes au métier de prothésiste ongulaire ? Quels conseils suivre pour devenir prothésiste ongulaire ? Voici pour vous le métier de prothésiste ongulaire examiné sous toutes ses coutures.

Prothésiste ongulaire : présentation, rôles et missions

Qu’est-ce qu’est vraiment le métier de prothésiste ongulaire ? Le prothésiste ongulaire, spécialiste de la mise en beauté, de l’enjolivement, de l’ornement des ongles et de leur arrangement, est un professionnel en soin esthétique des ongles. Ce professionnel pratique son art aussi bien sur des ongles naturels que sur des ongles artificiels dont il excelle dans la pose.

Quelle est l’importance du prothésiste ongulaire ? Pleinement apprécié, désiré et demandé, le prothésiste ongulaire est devenu un acteur incontournable de la beauté, de l’esthétique et de l’artistique. En effet, de plus en plus de personnes (femmes et hommes confondus) se préoccupent de leur image et estiment que l’élégance de leurs ongles, plus qu’un concept de fashionista, est un important vecteur de communication.

Quelles sont les tâches du prothésiste ongulaire ? Détenteur d’un fabuleux et tangible savoir-faire dans le domaine de l’onglerie, le styliste ongulaire est maître d’un grand nombre de techniques aussi diverses que variées.

Sur ongle court, rongé ou cassé par exemple, une extension est réalisée (pose de faux ongles « capsules » sur les ongles naturels). Il s’ensuit un modelage des ongles avec de la résine ou du gel naturel.

Après cette étape d’arrangement, place maintenant à la phase d’embellissement et d’ornement ! Les ongles sont enjolivés au travers de french manucure, de dégradés de couleurs, de strass ou de dessins de motifs : nail art.

Quelques semaines plus tard (3 à 4), l’ongle lésé a fini par repousser, laissant un espace vide à sa base. Un remplissage (ajout d’une nouvelle couche de gel, après avoir restructuré l’ongle pour cacher l’espace existant) est alors réalisé.

Il n’est pas possible d’enlever les produits appliqués sur l’ongle avec juste du dissolvant. L’intervention du prothésiste ongulaire est également nécessaire à cette étape. Il s’agira de limer le gel ou d’éliminer la résine dans une solution, en faisant attention à ne pas abîmer les ongles naturels et en respectant une hygiène stricte afin d’éviter les éventuelles infections.
Le prothésiste, avant toute intervention, se doit d’inspecter les ongles à la recherche de mycoses et les signaler afin d’éviter leur transmission aux autres clients. Par ailleurs, les différents outils de travail doivent être stérilisés, la lime régulièrement changée et la table de travail soigneusement nettoyée.

Au sein de l’institut, le prothésiste ongulaire peut à l’occasion être hôtesse/hôte d’accueil pour ses clients, assurer l’encaissement, la prise de rendez-vous…

Formations et études possibles/nécessaires pour devenir prothésiste ongulaire

Devenir prothésiste ongulaire, comme tout métier artisanal, ça ne s’improvise pas. Ce métier est accessible sur expérience ou après formation dans des académies comme formationonglerie-bretagne.fr.

Il est important de le souligner, il existe deux types de prothésistes ongulaires :

1. le premier type est uniquement spécialisé dans l’extension ou la réparation des ongles et tout ce que cela implique
2. le second type par contre, en plus de ce que propose le précédent, réalise des manucures simples et élaborées

L’activité de prothésiste ongulaire non assortie de prestation de manucure ne nécessite selon la législation, d’aucune qualification professionnelle pour son exercice.

Ce qui ne s’applique pas forcément aux prothésistes ongulaires spécialisés en manucure qui, eux, se doivent d’être titulaires du CAP esthétique cosmétique parfumerie. Édifiante et très intéressante, cette formation de prothésiste ongulaire est doublement rémunératrice pour le styliste ongulaire.

En effet, après la formation, le prothésiste ongulaire, en plus d’être expert dans son métier, sera polyvalent au sein de l’institut où il lui sera possible de laisser libre cours à ses talents en coiffure, maquillage, pratique de soin, etc.

Au cours de la formation de prothésiste ongulaire, toutes les techniques de mise en beauté des ongles, partant de la réalisation de prothèses ongulaires au maquillage des ongles, sont entièrement enseignées. Sur ce, après la formation, tout bon prothésiste saura :

• mettre à profit l’ensemble des techniques de pose et de décoration ongulaire
• comprendre et satisfaire de la meilleure des manières les différents besoins de la clientèle
• actualiser ses techniques et être au parfum des nouvelles tendances et avancer dans le milieu.

Informations clés sur le métier de prothésiste ongulaire

Voici quelques informations utiles sur cette profession d’avenir.

Qualités requises

L’exercice du métier de prothésiste ongulaire nécessite un grand nombre de qualités. Il est donc de rigueur d’être :

• rigoureux et attentif : c’est une activité qui demande un minimum de concentration et de répartie, elle nécessite de se plier à bon nombre de règles d’hygiène et de déontologie
• minutieux, habile et adroit de ses mains : il s’agit d’un travail soigneux et méticuleux, qui associe précision, patience et dextérité
• créatif : la créativité et l’esthétisme sont les maîtres en matière de qualité. En bon styliste ongulaire il convient de suivre les modes et tendances, mais surtout, de savoir créer et innover
• doté d’un bon sens commercial : il est capital de savoir vendre ses prestations et produits lorsque l’on est installé à son propre compte
• soigné avec un bon sens du contact : afin de fidéliser la clientèle il, est important d’associer à une apparence irréprochable, un bon sens de l’observation, de la psychologie et un humour à toute épreuve.

Situation et conditions de travail

Le prothésiste ongulaire peut exercer à domicile en optant pour le régime de l’autoentreprise. Toutefois, il est plus courant d’exercer en institut en tant que salarié ou propriétaire.

Le métier de styliste ongulaire est résolument l’un des plus relax et intéressants en matière de pénibilité de travail. Cependant, les horaires peuvent paraître assez contraignants.

De plus, le travail s’effectue le plus souvent en position assise et penchée en avant. Étant un métier technique, il est basé sur la répétition de gestuelles bien codifiées et précises. Toutefois, il est important de le notifier, il est très agréable d’apporter bien-être et relaxation à ses clients en mettant en valeur leur beauté.

Conseils et procédure pour débuter dans le métier

Pour débuter dans le métier, il convient de bien faire les choses, étape par étape. L’une des premières démarches pour débuter à son propre compte en tant que prothésiste ongulaire est l’immatriculation.

Elle s’obtient auprès de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Il convient ensuite de se munir du matériel adéquat. Il faudra ainsi acheter toute la panoplie du prothésiste ongulaire (lampe UV 36 Watt, limes, colles à capsules, capsules, vernis à ongles, bases, top coats, etc).

L’immatriculation une fois attribuée et tout le matériel au point, il ne reste plus qu’à développer la clientèle, se faire connaître et recommander. Pour finir, il est de rigueur de respecter les diverses obligations administratives inhérentes à une telle entreprise.

Devenir prothésiste ongulaire, quelle belle façon de libérer sa créativité !